Considérés comme omnivores, les porcs et porcins assimilent aussi bien les aliments d’origine animale que végétale. L’élevage porcin français privilégie pourtant les produits végétaux. Ces derniers ont connus pour leur grande qualité nutritive. Ils sont souvent présentés sous forme de farine et de granulés. Les nourritures pour porcs sont principalement composées de soja, de maïs, de blé et d’orge.
Des menus qui varient selon l’âge
L’alimentation porcine varie selon l’âge, le poids et le sexe de l’animal. Au début de sa vie, un porcelet consomme du colostrum. Celui-ci abonde d’anticorps. Pendant les quatre premières semaines de sa vie, l’animal sera nourri par sa mère. Il tète près d’un litre de lait maternel par jour. Au moment du sevrage, le porcin doit peser 8 kg. À ce stade, la poudre de lait et les céréales ainsi que le blé constitueront la base de son alimentation au quotidien. Ce rythme sera maintenu pendant 5 ou 6 semaines. Le poids moyen d’un jeune porc est entre 25 et 30 kg. Un porc en phase d’engraissement consomme 1 kg de nourriture par jour. Le blé, le maïs, le soja, le pois et d’avoine seront les ingrédients de base de son alimentation. À ce stade, le porc doit prendre près de 600 g par jour. Ce rythme sera gardé pendant 4 mois et demi. À l’issue, l’animal atteindra un poids moyen de 115 à 120 kg.
Un porc charcutier a une ration normale d’1 kg de nourriture par jour. Cette portion comprend 4 % de minéraux, 35 % d’oléo protéagineux et 61 % de céréales. Celles-ci peuvent pourtant constituer les 75 % des aliments porcs. Il est, en effet, nécessaire d’engraisser les porcs pour produire de la viande. Entrez sur www.vitalac.eu pour trouver des informations complémentaires.
Alimentation des truies et porcelets
La nutrition porcs est assez délicate et nécessite une certaine performance. Notez que ce variant constitue une charge importante du coût de production. L’élevage porcin est très sensible aux variations de la concurrence. Cela est surtout dû à la différenciation des dispositifs applicables entre les bassins de production en Europe.
Les éleveurs doivent s’adresser aux fabricants de nourritures pour bétail afin d’acquérir des plats préparés. Ces derniers sont parfaitement adaptés à l’âge et au sexe des porcs. L’alimentation des truies en gestation est une rubrique importante de l’élevage porcin. Ces animaux ont besoin d’une nutrition optimisée pour vivre une gestation saine et atteindre le poids maximum. Une bonne composition de nourritures pour porcs est indispensable afin de réduire le stress oxydatif ressenti par les embryons. Les éleveurs doivent équilibrer l’alimentation des porcs pour améliorer la gestation et la qualité du colostrum.
Si certains éleveurs décident d’acheter les nourritures de leurs porcs auprès des producteurs spécialisés, d’autres choisissent de produire eux-mêmes les aliments de leurs animaux. Les professionnels de cette seconde catégorie cultivent ou achètent les matières premières auprès des producteurs locaux. Ils effectuent ensuite des ajustements de dosage pour compenser les besoins physiologiques des animaux.
Familiariser les porcelets à l’alimentation solide
La consommation du colostrum dès la naissance du porcin doit être encouragée pour familiariser l’animal aux nourritures solides et préparer son système digestif à la transition alimentaire au moment du sevrage. L’aliment 1er âge est un parfait substitut du lait maternel porcin. On peut le présenter dans des augettes. Seulement un tiers des nourritures est réellement consommé par le porcelet, le reste est gaspillé. Après le sevrage, l’alimentation doit être surveillée afin de limiter les risques de diarrhée. Dans certains cas, il faut prétendre à une composition alimentaire déconcentrée en protéines. L’éleveur peut présenter les aliments sous forme de farine ou de compléments nutritifs porcs. Notez que l’élevage porcin diffère à chaque stade et à chaque région.